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vendredi 8 février 2013


Compte rendu du Café littéraire du 16 / 01 / 13 par Anne et Marie-Hélène

 La bibliothèque de St Orens, ayant invité Frédérique Martin pour son 1er roman : «  Le Vase où meurt cette verveine », nous a gentiment invités à participer à cette rencontre, animée par Brice Torrécillas, journaliste et écrivain.
A cette occasion, nous avons pu découvrir les « objets détournés »  de Gilbert Legrand.
F.Martin, née à Clermont-Ferrand en 1963, vit à Toulouse. C’est la lecture de « Thérèse Raquin »  d’E.Zola  qui a déclenché sa soif de lecture puis son désir d’écrire lui est venu ; ses 1res nouvelles paraissent en 1998 : certaines remportent des prix littéraires.
Elle s’investit dans des ateliers d’écriture, fait des lectures de ses textes accompagnée de musique et est membre de plusieurs jurys.
 « Le Vase où meurt cette verveine » a obtenu le prix de la ville de Villepreux en 2012

Le titre du roman est le 1er vers du très beau poème de Sully Prudhomme : Le Vase brisé, qui évoque la fêlure du couple, sujet de ce livre.
L’écriture de cette histoire est née d’une chanson de M. Le Forestier : « N’écris plus, attends-moi», racontant la séparation par la guerre de 14-18 d’une femme et de son mari.
La proximité de l’auteure avec ses grands-parents lui a servi dans l’écriture de son livre.
 Ce roman épistolaire surprend à l’heure où la communication se fait surtout par messagerie ! Joseph et Zika, séparés par la maladie de Zika, vivent désormais, elle chez sa fille Isabelle et lui chez leur fils Gauthier.
Au fil des lettres échangées entre les époux, cette passion originelle de l’un pour l’autre se transforme, au contact de chacun de leurs enfants, en reproches réciproques au sujet de leur manque de compréhension et d’ affection envers eux, enfermés qu’ils étaient dans cet amour passionnel et exclusif.
Cette détérioration des liens familiaux mènera au suicide de leur fille et à la révélation par leur fils de son homosexualité, après des années de mariage et la naissance de ses enfants.
Ce livre a suscité de nombreuses questions : le thème de l’amour vieillissant entre mari et femme a fait l’unanimité mais la fin a été jugée trop dramatique pour certains lecteurs bien que suite logique pour l’auteur.
Pour ce qui est du style, bien que fluide et très imagé, d’ autres l’ont trouvé trop recherché, venant d’un couple vivant à la campagne.
F. Martin a apprécié ces échanges qui ont donné vie à Joseph et Zika comme s’ils faisaient partie de notre entourage proche.  La lecture par leur auteur de quelques passages nous les a rendus encore plus réels.
Il est possible de retrouver ces lectures sur le lien ci-joint.  
 Un 2e roman est en préparation.

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