Grâce au style très vivant de Dominique, je me suis attachée
au personnage d’Ernest .
Le Paris de la belle époque avec ses inventions, les belles
toilettes est très bien décrit
Paulette 95 ans , une
de nos lectrices ,a été émue par ce
livre et nous a livré ses souvenirs de petite fille de cette
période heureuse , précédant la guerre et dont lui parlait son père.
Ernest était promis à un très bel avenir comme le montre la
1ère partie du livre mais engagé
dans la 1ère guerre comme lieutenant , il meurt tragiquement en montant
à l’assaut à la tête de sa section ,il avait seulement 27 ans et la guerre venait juste de débuter .
Comme Ernest, le grand-père du mari de Anne a été blessé
mais lui en a réchappé avec une mâchoire
brisée par un éclat d’obus, on appelait ces blessés de la face
les « Gueules cassées » , il a passé deux ans à l’hôpital du Val- de -Grâce où il a connu sa femme venue lui rendre
visite.
A la 2ème guerre , il a fait de la résistance ,il a été décoré pour ces faits militaires .Il a toujours été très discret sur cette
période de sa vie à la différence d’autre soldats traumatisés qui avaient
besoin d’en parler comme nous le dit Nicole
Francois a retrouvé un carnet de bord d’un chirurgien et Thérèse
celui de son grand-père parti en Afrique
Dans ces carnets ,
les soldats évoquaient leur quotidien , la dure réalité des tranchées mais
aussi comme le fait Ernest avec beaucoup
de poésie, les petits plaisirs, les beaux
paysages rencontrés en particulier celui des Vosges
En écrivant dans ces carnets
ou à leurs familles , les soldats suspendaient le temps ,exorcisaient leur peur rq :
les lettres pouvaient être censurées par leur hiérarchie
Ces Poilus boostés par un élan de patriotisme, gardaient
espoir car ils pensaient que la guerre allait être courte et faisaient donc
preuve d’héroïsme et de bravoure , elle durera 4 ans et fit 10
millions de morts et blessés .
De nombreux ouvrages sur cette période se trouvent à la
médiathèque d’Escalquens dont la Vie quotidienne des Poilus et Reportages de
guerre par des grands noms de la littérature
Corinne nous a conseillé de lire Feu d’Henri Barbusse
Dominique nous a parlé de nombreux films , Anne vous conseille un film très émouvant
« le cheval de Guerre » ou la guerre est vue à travers le regard d’un
cheval qui fait preuve d’héroïsme lui aussi
A retenir cette phrase de Giono à la fin du livre de
Dominique : « toutes les guerres sont inutiles »
Dominique Landes est férue de littérature et d’histoire
(elle a passé un DEUG ) ,elle s’intéresse
également à la généalogie.
elle est en train d’écrire son 2ème roman , elle aime rencontrer ses lecteurs et avoir
leur avis
Anne
hommage à un héros familial: "un jeune homme d'exception"
Dominique Landes habite Castanet. A la retraite, elle a retrouvé dans les tiroirs de leur maison familiale tarnaise la correspondance de son grand oncle, Ernest Barrau et c'est à partir de ces documents qu'elle a bâti son roman. Dans son livre, on suit le parcours atypique de ce jeune provincial ambitieux et instruit, qui parallèlement à son ascension professionnelle, profite de la vie trépidante parisienne du début du XXème siècle et de ses nombreuses conquêtes féminines. Le style vivant du roman rend Ernest très attachant. La guerre mettra un terme à tout ça. Officier, il part, enthousiaste comme tous ses camarades sur le front vosgien. Dans son journal de guerre, retranscrit dans son intégralité, il dépeint cette région et ses habitants comme l'aurait fait un "voyageur" à part que lui y perdra la vie comme 9 millions de militaires entre 1914-1918.
Dominique Landes habite Castanet. A la retraite, elle a retrouvé dans les tiroirs de leur maison familiale tarnaise la correspondance de son grand oncle, Ernest Barrau et c'est à partir de ces documents qu'elle a bâti son roman. Dans son livre, on suit le parcours atypique de ce jeune provincial ambitieux et instruit, qui parallèlement à son ascension professionnelle, profite de la vie trépidante parisienne du début du XXème siècle et de ses nombreuses conquêtes féminines. Le style vivant du roman rend Ernest très attachant. La guerre mettra un terme à tout ça. Officier, il part, enthousiaste comme tous ses camarades sur le front vosgien. Dans son journal de guerre, retranscrit dans son intégralité, il dépeint cette région et ses habitants comme l'aurait fait un "voyageur" à part que lui y perdra la vie comme 9 millions de militaires entre 1914-1918.
Anne, Evelyne, Dominique Landes |
Les mêmes que précédemment plus Marie-Thérèse |
Avec Paulette, notre doyenne de 95 ans ! |
Marie-Claude, Christine, Corinne, Thérèse |
Nicole, Jacqueline, François, Anne |
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