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mardi 20 janvier 2015

20 janvier 2015

Ce roman classique par son style et sa forme est écrit à la première et troisième personne, en partie par échanges épistolaires, ce qui évite la monotonie.
Il traite essentiellement de l’amitié sur un ton nostalgique. C’est un retour vers la passé d’une bande de copains, à l’occasion de la mort de l’un d’entre eux , que traite avec élégance AM, même si l’on peut reprocher au roman un coté un peu aseptisé, un peu trop comme il faut. Dommage qu’il n’aille pas plus avant lorsqu’il parle des religions ou du colonialisme. On reste sur sa faim. Il parle des  guerres civiles qui ont ensanglanté si longtemps le Liban, de façon elliptique, sans citer les causes ou les protagonistes. En outre, à aucun moment, il ne cite le pays d’où sont issus les protagonistes du roman. Il évoque le levant; on pourrait penser à l’Algérie qui a aussi connu des troubles importants ( GIA…)  après l’indépendance, mais en fait, connaissant les origines de l’auteur on comprend qu’il s’agit du Liban.
Le titre du roman, les désorientés est un clin d’œil au lecteur en rapport avec les personnages du roman qui, pour la plus part ont perdu leur “orient” en s’expatriant.

Amin Maalouf a reçu le prix Goncourt en 1993 pour le rocher de Tanios. Il a été reçu à l’Académie Française et à la Comédie Française. Il vit en France depuis 1979.
(Jacques)

Anne présente l'actualité


François a beaucoup aimé


Corinne et Christiane aussi...



(d'accord, la photographe s'est amusée)


Jacqueline, Anne-Marie, Marie-Claude, Evelyne et Anne

L'écriture est remarquable, les sujets traités essentiels et graves et tout ça avec un style du récit d'aventure.


Adam, le héros, ayant quitté son pays natal le Liban, pendant la guerre, revient dans son pays pour l'enterrement de son "ancien" ami. En écrivant son journal intime pendant ce court séjour, il nous narre ce que fut sa jeunesse au sein d'un groupe d'étudiants liés "à la vie à la mort, les byzantins" comme on les surnommait à l'époque, tous de confessions différentes.  Pendant ce séjour, il tente de réunir ces 7 anciens ami(e)s, 27 ans après leurs séparations mais ce n'est pas chose facile, chacun ayant suivi des directions différentes: géographiquement et idéologiquement. Malgré que ces retrouvailles échouent in-extrémis, Amin Maalouf choisit de garder son héros en vie, car tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir.

Ce roman est une invitation à faire (je le cite)  une "retraite méditative"  pour se demander " où va le monde et de quoi sera fait l'avenir" .

L'auteur aborde les thèmes de "nos vies": Mondialisation, guerre, paix, émigration, idéologie, corruption, Amour, amitié, fidélité, politique, argent, religion ...

Il évoque le conflit israélo-arabe. "Quel est la part de responsabilité de chacun des protagonistes? pourquoi ce rapport de force occident/orient? pourquoi tant de haine?" .

Il aborde les différentes religions et conclut " la laïcité est-elle la solution? pas sûr; dans un monde dominé par le veau d'or, je ne suis pas sûr que la priorité soit d’expulser Dieu. C'est le veau d'or qu'il faut combattre, c'est lui qui constitue la pire menace pour la démocratie comme pour toutes les valeurs humaines [...] Dieu est un refuge pour les vaincus, leur ultime recours".

Marie-Claude

 


Michèle, Marie-Claude et François


Nicole, Christiane, Corinne, François, Solange, Joëlle, Marie-Hélène




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