En
janvier, nous avons eu le plaisir d’être invités par la biblio de St-Orens pour
écouter F.Martin parler de son livre
« le vase ou meurt cette verveine » titre tiré du très beau poème de
Sully Prudhomme ‘’le vase brisé’’.
Il s’agit
d’un roman épistolaire qui met en scène un vieux couple encore très amoureux , Joseph
et Zika.
Zika étant
malade et devant se faire soigner se voit contrainte de séjourner à Paris chez
sa fille tandis que Joseph va chez son fils .
Au fil des
lettres échangées entre les époux, la passion originelle de l’un pour l’autre
se transforme au contact de leurs enfants, en reproches réciproques au sujet de
leurs relations parents-enfants qui ont pâti de leur amour passionnel et
exclusif.
Une très
belle écriture fluide et poétique, une fin jugée trop dramatique par certains.
‘’Nous aussi, avec mon mari, avons connu cette complicité à
travers de petits gestes tendres tout au long de notre vie ‘’ Paulette
Aujourd’hui
ou l’égalité hommes-femmes n’est pas encore atteinte, notre KF littéraire de
février portait sur l’émancipation des femmes à travers des écrivaines .
Nous avons
accueilli à cette occasion, au ccas, le
‘’jardin des palabres ‘’ KF littéraire autour des lectures du bassin
méditerranéen qui se tient sur la
péniche Salammbô où nous nous déplaçons aux beaux jours .
Anne nous a parlé d’Olympe de Gouges (1748-1793)
Auteur de la
déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de
nombreux écrits en faveur des droits civils (divorce) et politiques des femmes
et de l’abolition de l’esclavage des noirs. Elle proposait également un impôt
sur le luxe, de créer des maisons pour les chômeurs, les sans- abris, des maternités, etc idées avant - gardistes
Une
association O de G existe à Toulouse, dans le quartier St Cyprien : elle
accueille, héberge et met en œuvre des activités propres à favoriser l’insertion
sociale et professionnelle des femmes.
Jacques a évoqué Benoite Groult à travers son livre ‘’Ainsi soit-elle’’
Essai sur la
condition des femmes à travers l’histoire et les civilisations, qui a connu un
succès mondial. BG y parle entre autres de la coutume barbare toujours vivace
de l’excision, des luttes féminines pour obtenir le droit de vote en 1945, le
droit à la contraception en 1974 et le droit à l’IVG en 1975 (loi Veil).
BG a écrit
d’autres romans sur le même thème ainsi que des biographies sur Olympe de
Gouges et Pauline Rolland .
Michelle s’est essayée à lire ‘’le 2 ème sexe’’ de
Simone de Beauvoir
Œuvre à teneur philosophique, riche de références littéraires, historiques, sociologiques, biologiques et
médicales.
Son credo : aucune femme n’a de destin tracé, leur émancipation réussira
grâce à la volonté solidaire des hommes et des femmes.
Trop de références souvent compliquées et ennuyeuses a trouvé Michelle .
Gisèle Halimi nous a été présentée par Thérèse à travers ‘’La Kahina’’ femme chef de guerre judéo berbère, figure féminine de la résistance qui a bercé
son enfance.
Gisèle Halimi, avocate d’origine tunisienne s’est fait
connaître en1972, en défendant une mineure qui s’était fait avorter après un
viol, procès de ‘’Bobigny’’ au retentissement considérable qui a contribué à
l’évolution vers la loi Veil.
Christiane a évoqué l’histoire vraie
de ‘’Jamais sans
ma fille ‘’ de Betty Mahmoody
Trois lectrices du Jardin des
palabres nous ont fait connaître ‘’une femme ‘’ de
Sibilla Aleramo’’ autofiction sur une femme qui se rebelle contre la
position de la femme dans la société de
cette époque (début 20 ème s)
‘’Syngue Sabour ‘’ ou ‘’pierre de patience’’ de de Atiq Rahimi qui vient d’être mis à l’écran a été
également évoqué.
Marie- Claude, nouvelle lectrice,
nous a parlé de Marie
Talabot, aveyronnaise du 19 ème siècle, qui malgré son ascension
sociale, n’a jamais renié son origine paysanne, et de la grande Colette qui était une femme très libre pour son
époque.
Pour illustrer ce thème , nous avons pu voir à Studio 7 le film ‘‘la source
des femmes ‘’
Anne et Marie–Hélène