Le gardien invisible Dolorès Redondo auteure espagnole
Premier
volet d'une trilogie basque.
Le cadavre d'une jeune fille est
découvert sur les bords de la rivière Baztán dans une étrange mise en scène.
Très vite, les croyances
basques surgissent : et si toute cette horreur était l'œuvre du basajaun, un
être mythologique ?
L'inspectrice Amaia
Salazar, femme de tête en charge de l'enquête, se voit contrainte de revenir
sur les lieux de son enfance qu'elle a tenté de fuir toute sa vie durant.
Jonglant entre les techniques
scientifiques modernes et les croyances populaires, Amaia Salazar devra mettre
la main sur ce gardien invisible qui perturbe la vie paisible des habitants
d'Elizondo.
de Christine A
Et si
Notre-Dame la nuit Catherine Bessonart
Un
flic, fraîchement divorcé, arrête de fumer. Il s'appelle Chrétien, mais il est
athée. Les statues de Notre-Dame sont décapitées. Et bientôt, une jeune femme
l'est aussi. Et elle n'est que la première d'une longue série.
Persuadé
que toutes ces décapitations sont liées, Bompard désespère de trouver le lien.
Très vite, il a le sentiment d'être lié à cette affaire. Ses doutes se
confirment quand le meurtrier menace son ex, Mathilde, qui disparaît malgré la
protection que Bompard a mise en place pour la protéger. Et si toute cette
histoire trouvait sa source dans son enfance ?
Cette
première enquête est époustouflante, on dévore ce polar psychologique et on
retient notre souffle, jusqu'à ce que le nom du tueur en série soit prononcé.
Un grand moment de suspense et de plaisir.
Le suspendu de Conakry de Jean
Christophe Ruffin
Jean-Christophe
Rufin donne vie à Aurel et nous le présente dans une première histoire. Ne nous
y trompons pas : suivre ce anti-héros, au charme désuet est un plaisir de
lecture mais aussi un moyen de découvrir les secrets les mieux gardés de la vie
internationale.
La mer à l'envers, dernier livre de Marie
Darrieussecq
La rencontre avec un jeune refugié.
Rien
ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays basque,
à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre.
Tout part d’une croisière, un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma
et Gabriel, profitent du voyage offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau
d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune criant à l’aide. Le bateau de croisière
recueille une centaine
de migrants en
attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et
l’émotion,
Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme
retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à
obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les garde-côtes italiens
emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son
téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser que son
téléphone s’éloigne
du bateau. Younès vie son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants
rentrent à Paris.
Le fil
désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari,
avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la
ligne.
Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une
fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage
ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’ à Calais où il l’attend,
très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès
finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à
faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?
L’ OMBRE DU VENT de Carlos Ruiz Zafon.
C’est un récit fantastique où les mystères s'emboitent comme
des poupées russes. Il évoque les émois de l'adolescence. Le narrateur, Daniel
Sempere, est un adolescent emmené par son père, libraire de métier, dans un
lieu insolite et magique où sont conservés (préservés) tous les livres destinés
au pilon. Ce cimetière, ce sanctuaire du livre est appelé le cimetière des
livres oubliés. C’est un labyrinthe de corridors et galeries, où il vaut mieux
être accompagné pour ne pas s'y perdre. Seuls quelques privilégiés ont droit
d'y pénétrer et de choisir un livre. Daniel porte son dévolu sur l'ombre du vent, un roman de Julian
Carax, auteur inconnu, publié en 1935, aux éditions Cabestany. L'enfant se
plonge avec ferveur dans la lecture de ce roman pas à pas, le récit se
démultiplie en 1000 histoires et va ouvrir le chemin de son cœur. Cette lecture
accompagnera le jeune garçon tout au long de sa vie. Daniel Sempere n'aura de
cesse de retrouver Julian Carax, l'auteur présumé mort, ainsi que son œuvre.
Les intrigues et espoirs de Daniel enfant puis adolescent et enfin adulte, y sont
dépeints de façon chirurgicale. On est dans l'après guerre civile, à Barcelone
où les haines rodent toujours.
Impossible de résumer 530 pages en 10 lignes. Le rythme est
soutenu. Le vocabulaire choisi. Les rebondissements spectaculaires. Avec ce roman,
on ne s’ennuie pas, nos attentes sont délicieusement comblées et c'est tant
mieux, car chacun sait que l'attente est la rouille de l'âme.
Carlos Ruiz Zafon est un auteur espagnol né en 1964 à
Barcelone. A 14 ans, il écrit son premier roman. Avec l'ombre du vent, il obtient de nombreux prix, et connait la
notoriété.
Marie-Claude C
le vent reprend ses tours de Sylvie Germain
C'est l'histoire d'un gamin parisien Nathan, qui mène une vie
fade et morose, auprès d'une mère peu aimante.
Dans la rue, il rencontre un saltimbanque tzigane d'origine,
plein de fantaisie, dénommé Gavril, cette rencontre transforme l'enfance du
gamin par un enchantement plein de poésie et de fantaisie.
Un beau jour, Gavril disparaît. Nathan le recherche,
notamment dans les hôpitaux. Devenu adulte, Nathan découvre, dans un abribus un
avis de recherche concernant Gavril. Nathan n’ayant jamais voyagé, part à sa
recherche. Il se rend en Roumanie où Gavril a vécu les drames de la guerre et
de l'après-guerre. Ce voyage à la recherche de l'ami saltimbanque, va l'élever
vers une pleine liberté.
L'écriture de Sylvie Germain est poignante, entre la fiction
et l'histoire pour mieux traduire la complexité des émotions, donne à des vies
en apparence ordinaires, une dimension unique.
Sylvie Germain naît, en 1954 à Châteauroux. Etudes de Philo,
auprès du grand philosophe Lévinas. Thèse de doctorat sur le visage humain.
Elle travaille au ministère de la culture, elle publie son premier roman le livre des nuits, un grand succès.
Elle part vivre à Prague (1986-1993) où elle enseigne la philosophie et le français au lycée français. En France, elle vit entre Paris et
la Rochelle.
Son roman Magnus
obtient le prix goncourt des lycéens en 2015.
de Nicole
Quand l'empereur était
un dieu de Julie
Otsaka.
En 1942 après Pearl Harbor, les japonais qui vivaient aux
Etats Unis sont considérés comme ennemis.
Une famille va changer brutalement ses habitudes, les enfants
se disent chinois, la mère modifie la gamelle des enfants : fini le riz !
Mais le père est arrêté (il quitte le domicile en pantoufles
et sans son chapeau, le fils en gardera ce souvenir). La mère et les deux
enfants sont déportés dans un camp de concentration du désert de l'Utah. Julie
Otsaka s'inspire du vécu de ses grands-parents et nous fait vivre avec beaucoup
de pudeur le départ, l'exil et le retour. Un court livre intéressant. Autre
roman : certaines n'avaient jamais
vu la mer prix Femina 2012, où elle relate des évènements antérieurs, le
voyage de jeunes japonaises pour l'Amérique, pour épouser des japonais en exil.
Marie-Rose
BIO : Née en France d’une mère juive
tunisienne et d’un père français catholique,
Magali Sauves travaille dans le domaine de l’éducation à Montréal.
160 rue Saint-Viateur Ouest est son troisième roman.
L’histoire tumultueuse de Mathis Blaustein, Juif hassidique élevé dans le
quartier du Mile-End à Montréal. Renié par sa famille et sa communauté
ultra-orthodoxe et à cause de son homosexualité, Mathis va devoir tracer son
chemin. Seule Yocheved, sa mère, continue à le fréquenter clandestinement.
Lieutenant de la Sûreté du Québec, il mène une enquête sur la mort suspecte de
l’ingénieur Georges Jalabert qui, par ses rebondissements, le conduit à
fouiller dans l’histoire cachée de sa famille.
Au sein de ces familles nombreuses de la
communauté juive ultra-orthodoxe, les femmes ont parfois jusqu’à 10 enfants,
l’interprétation stricte et littérale des textes sacrés devient un mode de vie
et devient un comportement. On se marie entre juifs hassidiques, on
travaille dans des jobs propres aux communautés hassidiques, etc. À moins d’en
sortir, on ne fait pas ce qu’on veut, raconte Sandrine Malarde selon qui,
pour certains, tout cela relève de la coutume informelle, pour d’autres, cela
émane de véritables textes de lois.
Les femmes, quant à elles, s’en tiennent
à un code de modestie plus ancré et plus strict que celui des hommes : pas
de pantalon (jupe sous les genoux), manches longues, pas de décolletés, perruques
ou crâne rasé avec turban. A cela s’ajoute l’obligation de se raser les cheveux
ou de couper ses cheveux très courts, le jour du mariage. Les cheveux ont toujours été considérés
comme sexuellement provocants, c’est le cas pour d’autres religions aussi. Cela
peut également faire écho à la mémoire de l’holocauste où, pour les humilier,
on rasait la tête aux hommes et aux femmes juifs, nuance l’auteure
française. Pour les hommes, le chapeau obligatoire va déterminer à quel
groupe ils appartiennent, chaque détail compte.
Enfin, si vous vous demandez encore ce
que peuvent bien symboliser les papillotes de cheveux que les hommes juifs
hassidiques arborent fièrement, la réponse est simple : cela représenterait les canaux de Dieu, la
rigueur d’un côté et la bienveillance de l’autre. C’est leur manière de rester
connectés à Dieu.
de
Michelle M
l’infortunée de Welsey Stace,
Ce roman a une genèse étonnante.
Son auteur, Welsey Stace, davantage
connu sous son pseudonyme de John Wesley Harding, est un gentleman anglais
sorti de Cambridge ayant décidé de se livrer à sa passion pour la musique folk
en s’exilant aux Etats-Unis. La réussite sur le chemin, il a laissé son
empreinte dans le monde musical, en accompagnant Bruce Springsteen.
De concert en concert, une chanson, surtout, suit Harding de manière de plus en
plus obsédante : « Miss Fortune ».
Cette chanson demande d’être développée, écrite,
racontée, et de briser la limite des quelques vers accordés.
Wesley Stace décide d’en faire un livre, Missfortune.
Début du XIXe siècle. Dans des circonstances scabreuses, un nourrisson est
abandonné sur un tas d’ordures. Découvert par un richissime Lord anglais,
Geoffroy Loveall, le bébé est recueilli et sauvé d’une mort certaine.
Geoffroy Loveall est un homme
malheureux, perturbé, en deuil éternel depuis le décès de sa jeune sœur
Dolores. Cloîtré depuis des années, incapable de nouer des liens sociaux,
Geoffroy était voué à n’avoir aucune descendance. Ce nourrisson est une aubaine
: enfin, une petite fille, une nouvelle Dolores pour égayer ses jours !
Sauf que… le bébé est un garçon.
Incapable d’accepter cette réalité, le fragile Geoffroy Loveall élèvera
l’enfant comme une fille, Rose.
Même si l’amour ne manquera jamais à son enfance, Rose finira par s’apercevoir
que quelque chose la rend différente. Wesley Stace a également, suite à ce
roman, créé un groupe de chanteurs a capella, The Love Hall Tryst, avec lequel
il a conçu un album de vieilles ballades folks.
Ceci est un résumé d’un roman long et fourni qui, de questionnements en
souffrances, d’exil en acceptation, a encore bien des choses à offrir et à
révéler au-delà de ces quelques lignes de présentation.
Je ne fais donc pas partie des fans absolus de ce livre accueilli avec un
énorme succès à sa sortie, mais j’ai néanmoins passé un très agréable moment.
On est baladé, on se laisse raconter, on y trouve
qualité, intelligence, écriture fluide et excellente construction.
Les victorieuses de Laetitia Colombani
A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses
amis, ses amours. Un jour, elle craque, elle s'effondre. C'est la dépression,
le burn-out. Tandis qu'elle cherche à remonter la pente, son psychiatre
l'oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les
autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce
: "association cherche volontaire pour mission d'écrivain public ".
Elle déchante lorsqu'elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés.
Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle
se sent perdue. Loin de l'accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent
distantes, insaisissables. A la faveur d'un cours de Zumba, d'une lettre à la reine
d'Angleterre ou d'une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes
aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde
entier.
Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les
autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa
vocation : l'écriture.
Près
d'un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l'Armée de
Salut, elle rêve d'offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa
bataille porte un nom : le Palais de la Femme. Le Palais de la Femme existe.
Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs
drames et leurs misères, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur
générosité.
La vie de
ces deux femmes se rejoignent dans ce foyer de femmes, un peu comme la tresse.
les 4 saisons de l’été de Grégoire Delacourt
Été 99, dont
certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde.
Quatre saisons,
quatre histoires d'amour. Toutes reliées entre elles.
Il y a Louis, un ado de 15 ans, ami de Victoire, cette jeune fille aux cheveux
dorés et aux yeux d'émeraude. Louis qui rêvait d'être bien plus que son ami.
Il y a Isabelle, quittée par son mari et qui a connu l'amour en la personne de
Jérôme alors qu'elle n'avait que 15 ans. Son premier amour et son premier grand
chagrin d'amour.
Il y a Monique, 55 ans, qui demain sera Louise et qui est venue découvrir de
nouveaux émois passionnels et charnels.
Il y a Rose et Pierre, toujours aussi amoureux au bout de 50 années de mariage.
Eux veulent figer leur amour dans le temps.
Et il y a le Touquet et la plage, le 14 juillet, le dernier du siècle, son feu
d'artifice et son bal, Francis Cabrel et son hors saison et l'amour.
Dans ces quatre récits qui s'entremêlent
délicatement, l'auteur pose un regard tendre et doux. Il décrit avec précision
et finesse les relations hommes/femmes. Les fleurs ont une place importante,
elles donnent le titre de chaque nouvelle et permettent d'exprimer des
sentiments que l'on ose avouer. Porté par une écriture riche et très poétique,
ce roman clame haut et fort les couleurs de l'Amour.
Le cœur cousu de Carole Martinez Prix des Lycéens 2007
"Ecoutez, mes sœurs ! Ecoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Ecoutez
le bruit des mères! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines.
Au fond des vieilles casseroles, les odeurs d'épices, la magie et les recettes
se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur.
Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, larmes de sang,
larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes
! "
Frasquita Carasco éveille dans son village du sud de l'Espagne, une réputation
de magicienne ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle
coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de
mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des
villageoises. Un éventail reproduit avec perfection les ailes d'un papillon,
celui-ci s'envolera par la fenêtre. Le cœur de soie qu'elle cache sous le
vêtement de la Madone, menée en procession, semble palpiter miraculeusement.
Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs.
Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à
travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie
de ses marmots eux aussi pourvus (ou accablés) de dons surnaturels.
La narratrice Soledad nous conte la vie des
femmes espagnoles vivant dans les années 30. On fait la connaissance de
Frasquita sa mère, puis ses sœurs, mais aussi son père et son unique frère. Un
peu comme une légende, l'auteure nous convie au destin étrange de la famille
Carasco, elle a des dons très particuliers offerts par une boîte mystérieuse
transmise de génération en génération. Le personnage fort de ce récit est
Frasquita la mère, une couturière qui recoud les corps comme elle coud les
vêtements et qui un jour fini par quitter son joueur de mari en emmenant ces
cinq enfants alors que la révolution gronde. L'auteure met, surtout en avant,
la dure condition féminine de l'époque, non bien glorieuse et le courage
exceptionnel de ces femmes osant affronter l'indifférence masculine. Mélangeant
la poésie et le fantastique, le récit est à la fois fascinant et déroutant. Les
portraits décrits par l'auteure sont inhabituels, tantôt obscurs, tantôt
merveilleux, l'amour qui unit les sœurs et le frère est particulièrement.touchant.
Une famille
comme il faut de Rosa Ventrella
Née à Bari sur la côte adriatique, Rosa
Ventrella vit actuellement à Crémone. Elle a travaillé comme éditrice et journaliste.
Une famille comme il faut est son
premier roman traduit en français.
Dans la ville de Bari, au sud de l’Italie, (le talon de la botte) tout le
monde connaît Maria sous le nom de malacarne
(mauvaise chair).
Un surnom que lui a donné sa grand-mère en raison de sa peau foncée et de
sa nature impulsive qui la distinguent des filles de son âge. En 1984, Maria a
neuf ans et grandit dans une famille pauvre, entourée de sa mère douce mais
effacée et de son père violent et autoritaire. C’est auprès de son ami Michele,
lui aussi en retrait de la vie de son quartier, qu’elle trouve refuge.
Entre vieilles rancunes familiales et déterminisme social, Maria va devoir
se battre pour s’affranchir et réaliser ses rêves.
OBAMA CONFIDENTIEL de BEN RHODES 10 ans dans l’ombre du président
Ben RHODES c'était le rédacteur de tous les discours
d'Obama. L'auteur raconte la confidentialité avec Barack et sa vie pendant les
deux mandats. Un documentaire remarquable.
COMMENT LA MONDIALISATION A TUE L’ECOLOGIE
Aurélien BERNIER
Alors que la
mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre
échange, l'écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme,
l'intensification du commerce international et les délocalisations de
l'industrie vers les pays à bas coût de main-d'œuvre. Un chapitre traite du
libre échange international qui a provoqué un fiasco écologique.
Très fascinant et profitable ce livre écrit par un chercheur de l'ADEME.
Brûler le Louvre de Didier Goupil
que nous avions invité à
Escalquens. Recueil de l’œuvre de certains
peintres, mis en avant par Didier Goupil : Monet, Roger Cosme Estève.
Enfance de Nathalie Sarraute
L’auteur raconte, sous la forme d’un dialogue, les souvenirs
d’une enfance déchirée par des parents divorcés, une mère peu aimante, se
déroulant entre la Russie et la France.
Jacqueline
L’évangile selon Yong
Sheng de Dai Sijie
Dans un village proche
de la ville côtière de Putian, en Chine méridionale, au début du vingtième
siècle, Yong Sheng est le fils d’un menuisier-charpentier qui fabrique des
sifflets pour colombes réputés. Avec son exceptionnel talent de conteur,
l’auteur retrace l’histoire surprenante de son propre grand-père, l’un des
premiers pasteurs chrétiens en Chine.
Thérèse
L’orpheline des neiges de Marie-Bernadette Dupuy. saga de 6 volumes
Histoire vraie qui se déroule en 1910, sur les bords du lac St Jean au cœur de la foret québécoise. Une enfant est recueillie par une religieuse. Elle épouse un
indien et vit dans une réserve. Dotée
d’une voix exceptionnelle, elle chante pour subvenir aux besoins de sa famille.
Mady
Vers la beauté de David Foenkinos
Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de
Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de
salle au Musée d’Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée
par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de
Modigliani, qui a choisi de s’effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses
compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et
Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne
Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact
social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les
raisons de cette reconversion. Pour survivre, cet homme a choisi de se tourner vers
la beauté.
Paulette
Emilie de La Valette de Gilbert Schlogel
Emilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce de l'impératrice
Joséphine. Grande et jolie, elle a 17 ans quand Bonaparte, sans lui demander
son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette,
pour le remercier des services qu'il lui a rendus pendant la campagne d'Italie.
Lorsqu'en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis
XVIII, Emilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse
de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu'elle voulait
soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son
époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren,
sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette
histoire d'amour, au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps,
apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses
mémoires, que l'empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait
demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une
véritable fortune : un million six cent mille francs. Une partie de cette somme
fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu'advint-il du
reste ? Y avait-il un lien entre la
relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ?
Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire
pugnace et intelligent chargé de l'enquête et passionnante énigme pour le
romancier.
Christiane
Née d’aucune femme de Franck Bouysse
C’est le récit à plusieurs voix de la vie d’une très jeune
paysanne vendue à un horrible maître des forges. Elle vit l’enfer et découvre l’amour avec un étrange
jardinier.Chaque personnage participe à cet opéra terrible et
grandiose.
Marie-Thérèse
Le livre d’Hanna de Géraldine Brooks
Une jeune australienne, restauratrice et passionnée de manuscrits
anciens part à la recherche d’un
manuscrit hébreu, ressurgi des Balkans en ruine.
Une chanson pour Ada de Barbara Mutch
Dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, le destin remarquable
de deux femmes unies par une amitié
défiant toutes les barrières culturelles, générationnelles et raciales.
Michèle
La création du monde de Jean d’Ormesson
Quatre amis se retrouvent tous les ans, quelques jours sur
une île méditerranéenne. L’un d’eux apporte un carnet avec
des réflexions sur Dieu et la création du monde.Ils décident d’en lire chaque jour, quelques pages et de
donner leurs impressions.
7 jours ,7 chapitres.
Michel
Ma vie de Pingouin de Katarina Mazetti
Deux croisiéristes filent vers l’Antarctique. Lui a élu les icebergs
comme lieu idéal pour mettre fin à ses jours, elle reste d’un inébranlable
optimisme malgré le secret qui assombrit sa vie. Sur
le navire, une globe-trotteuse septuagénaire répertorie les similitudes entre
humains et animaux. Chacun prend la parole à son tour.
Dominique